Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

pouillésie

1 mars 2024

NO FADE OUT

No fade out

 

1.- Croire au paradis, c’est comme

Croire encore au père noël

C’est un concept en cours

De construction

 

Laissons les riches faire leurs affaires

Et quand tout s’effondrera

Ils se barreront

De cela,

Sans leurs ombres, nous construirons

Ce qu’il y a d’ores et déjà

Dans nos têtes :

La paix Naturelle

 

Ce qu’ils croient être des artifices

Ne sont que nos moyens de tenir bon,

D’attendre d’atteindre leur fin

Ici-bas.

 

C’est eux qui monteront dans les étoiles et s’entretueront.

Nous autres, n’avons pas besoin de descendre plus bas

Que les cendres qu’ils laisseront.

 

Il y a des points et des majuscules qui accumulent les phrases,

Et encore minuscule,

Choisissons d’être majuscule.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.- Je ne jèterai de pierre nulle part,

Si ce n’est au sol,

Là où elle sera.

 

Ils nous font croire un futur,

Nous savons en nos corps meurtris

Qu’ils n’en seront pas.

Car, dans le grand silence intersidéral,

Les anges n’existent pas,

Ni les âmes,

Les protons sont bien plus fin

Que ça ;

L’infiniment petit

N’explosera pas d’obésité.

 

Laissons aux religions ce qui leur appartient,

C’est leur propriété,

Et gardons le meilleur

Du monde,

Ce sera cela, le partage.

 

Pour l’instant nous sommes leurs monstres,

Leurs bêtes de somme, c’est selon,

Il n’en sera pas toujours ainsi.

 

Ils ont conçu des machines

Dont nous seuls savons les notices,

Elles sont gravées au fer chaud

En notre for intérieur,

Et nous pourrions tout démonter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.- Qu’ils profitent !

Qu’ils se gavent !

A en crever.

 

Depuis toujours nous ramassons les miettes,

Nous nous arrangerons avec les restes…

 

Ils sont très peu nombreux,

Si gros qu’ils s’écrasent,

Qu’ils se bouffent les uns les autres.

 

Pauvres, nous avons meilleur goût qu’eux,

Mais nous ne nous entremangerons pas ;

Et quand bien même nous ne sommes pas encore unis

Par les mêmes cris de liberté

Nous ne comptons plus nos milliards de têtes !

 

Nous replieront leurs cartes

Et pourrons les brûler

A l’entrée des grottes de l’Hiver.

 

 

 

F.L 08/12/2022

Publicité
Publicité
29 février 2024

ANCIENT METAL

de la transparence des cerfs ailés

de la transparence des cerfs ailés

De la transparence des cerfs ailés Jusqu'à leurs yeux de Saturne,

L'asphalte bucolique, et ses nuances fluos de nuit,

Se déroulait, toujours plus rapide,

Vers la grand' ville.

Des panneaux quatre-vingt

Faisaient marrer le type au volant

La Lune pleine était quelque-

Part dans le ciel passé ;

La blanche chouette givrée

S'est saupoudrée en tracé

Signalétique ;

Un passé encore proche

A ouvert la chasse.

 

Je suis contre la chasse! Même des démons!

Il finiront par s'estomper, à l'Est!

Est-ce si loin, l'Everest ?

 

Transhumance décérébrée Jusqu'à l'exil transhumane vers Mars,

Le néant éthéré, et ses néons d'étoiles-fusées,

Défilait, toujours plus vide,

Et si éloigné de Vénus.

Mille débris nucléaires

Faisaient chialer le type aux manettes,

La Lune renversée,

Déjà de l'autre côté ;

Constellation dégelée,

Orion s'éparpillait en lacets

Dénoués de sens.

Un passé sous cloche

A rouvert la chasse!

Et pourtant...

La révolution, comme un métal ancien

 

Avec la naîssance du soleil Sur les flèches en ruine,

Avec le fantôme du palais

De justice en guenille

Flottant dans la brise matutinale

 

Comme un ancien métal

 

F.L fin février 2024

9 décembre 2023

Pour un poème

Quelques vers sur le chemin,

De la Vie, qui n’en finit pas d’inventer,

 

Quelques vers oubliés,

Dans le désert, un parchemin.

 

Le soir se mire

Dans une raclette-pierre-de-rosette

 

Un chat dort

Sur le flanc d’une pyramide de fringues.

 

La Vie c’est dingue, c’est une tordue,

C’est rose, c’est bleu,

C’est rouge, c’est noir,

Et puis le soir, la nuit,

Ça continue

Ça joue la révolution !

 

La Vie trouvera toujours la faille

Où s’immiscer !

 

Quand la Mort l’arrête,

Elle recommence,

Les cinéastes l’ont bien compris !

 

C’est la Vie qui a nourri le pain

De son levain,

Et ça s’égrène, et ça fleurit !

 

La Vie n’a pas de fin ;

C’est l’eau, l’hydrogène et la neige

Réunis.

 

Ce qui ne vit pas vit,

Se polit, se patine, s’embellit ;

 

Elle est généreuse la Vie,

Elle a tout l’Amour du monde,

 

Elle a sacrifié un arbre,

 

Pour un poème !

 

 

 

F.L fin novembre 2023

 

Photo0513

10 novembre 2023

ALL CAMERAS STOPPED

ALL CAMERAS STOPPED

Hier tôt matin

le soleil se mirait dans la Lune encore presque pleine

face à lui.

Une journée à planter des poiriers

pour finir en insomnie de caféier.

La ventouse-d'engrais-lombri-fumier retournée

Le siphon du canapé-latte-cassée

Le trampoling du lit feng shui

Le Nord-Ouest Ouessans-dessus-dessous-Nordique

Impacte ; Avec un C ou un K selon le choix

J'ai quasi-oublié que j'avais des volets ;

De toute façon la longue nuit

Les a déplacés.

Dinah marque les quart de minute

D'un miaulement court et rauque

Entrecoupé d'un doux ronronnement,

Tandis que Sweet Sue roupille à demi...

Se sont allumés en elles

Tous les félins imaginaires et félines rêvées

Qu'elles puissent se persuader d'être...

Tout comme dans la réalité quand tu regardes Jimi Hendrix jouer,

Tu crois qu'il triche, si tu n'es pas initié

A l'expérience du taping---picking-----étheré!

Aterré de faire ce constat,

Je ne le ferai pas à l'amiable,

L'électricité est une transformation,

Pas de la magie ;

Musicalement je pourrais l'expliquer,

Seulement musicalement...

Obtient-on un accord?

Obtient-on un revers?

Un savant mélange de sons,

Que des oiseaux farfelus

Ont perpétué à nos jours?

Justement, non.

Ces oiseaux sont en voie

D'extinction de voix.

Je le sais,

Mais ne saurais

Les reproduire.

C'est ça qu'est triste...

Pourtant les volutes enfermées

Ne montent pas au ciel

Mais vont au plafond s'écraser, s'étaler.

La communauté des cheveux longs

Avait enterré son sexe

Pour mieux l'user à jouir

Sans entrave aucune.

PLAY

 

F.L 11/11/2022

14 août 2023

Coucher d'étoile

SAM_4883

 

COUCHER D'ETOILE

 

Le tambour caresse solaire sommeille là-bas en dormance dans le salon.
Le dé des clefs des envies a disparu chuté dans le hasard des souvenirs subliminaux. Je ne l'ai pas lancé ; il ne brillait pas.
Le bâteau-lampe navigue sur une étagère de la caravane, le cendar bronze sur le miroir, humble réceptacle de pétales de rose, d'aile de papillon.
Le dé en terre creuse son vide dans des fantômes de poussière.
L'arbre de vie se flétrit attend de renaître sur la banquette aux côtés du contreplaqué crinière de lion, le poncho n'est plus boueux, il se blottit en coussin dans le coin, sous l'orchestre des mariages et des enterrements ; l'échelle est sans chat...
Le dé imaginaire est souvent impair, comme six font deux fois trois et deux plus deux cinq.
Il y a neuf ans j'ai appris à faire confiance à ma mémoire.
Et le champignon m'avait dit
de fumer l'infusion.
Dans la Manche j'ai perdu mes lunettes-lune-rousse...
Les pensées arrachées ne se sont pas resemées, mais le ginkgo biloba survivra!

SAM_4963

SAM_4953

 

F.L  ... été 2023 ...

Publicité
Publicité
14 décembre 2022

Amasse Poussière, Insecte en transition

De pierre à lichen

de lichen à champignon

de champignon à poisson

de poisson à cétacé

de cétacé à humain

d'humain à lézard

de lézard à arbre

d'arbre à mousse

pierre qui roule

...

de pierre à lichen

 

Il a neigé ;

Terre en sommeil ...

 

Microbe, pollen et gamète

 

Planète sphère-boulon

 

Etoile cristal-flocon

 

Galaxie spirale-tourbillon

 

Univers glaçon qui fond

Cascade-passerelle, parallèles intersections

vers l'extra-sidéral Inconnu

 

poëte

versus

digestion inversée de l'araignée.

 

 

F.L Caen, le 14 décembre 2022

 

SAM_4658Grande

22 novembre 2022

dégivre cerveau

La nuit tombe de plus en plus tôt,

et j'y rencontre mes morts,

j'y rencontre leurs fantômes,

j'y rencontre la neige,

j'y rencontre mes démons,

tout ce qui a disparu

mais qui autour de moi demeure.

 

Le temps que mon cerveau dégivre,

les travaux n'en finissent plus au-dessus,

et chez moi le statu quo

tous les jours se répète.

 

J'ai de vieux relents de colère

que je n'arrive plus à déglutir,

tout se mélange, un mix étrange

me dérange et m'opprime.

 

Une déprime orange

blanchit, troue, et blesse mon âme.

 

La liberté ne s'achète pas,

et celles et ceux

qui le comprenaient

sont partis, à jamais.

 

L'économie est une falaise

vers laquelle les esprits laineux

se perdent, dans la haine,

et les combats vains.

 

Nous n'avons pas besoin de guerre,

mais d'Harmonie.

Nous n'avons pas besoin de parents,

mais de Famille.

Nous n'avons pas besoin d'artifices,

mais de Nature.

 

F.L 22/11/2022

31 octobre 2022

Automne vert octobre 2022

4 octobre 2022

.....

4 octobre 2022

Récit Pissé

Assez assis sur mon canapé pas assez trop assis à penser à lacer mes lacets de mes chaussons sans lacets,

je ne me lasse pas de lacer ces lacets invisibles absents,

je ne pense qu'à les lacer sans me lasser je suis bloqué québlo sur mon canapé assis

quand me dirais-je assez de lacer ces lacets invisibles absents de ces chaussons sans lacets.....

 

Alors je trace des mots sous les poutres de mon toit plafond sur les rails des lignes du cahier un tout petit peu dans la marge,

je pointe la mine du stylo et m'imagine qu'elle défile place

Concorde sous la neige sur la poudreuse blanche reine des grands froids un boeing 747

siffle dans ma tête sobre trop sobre.

 

Ce boeing cartographie le ciel les nuages iceberg sont transpercés d'un tunnel à son passage et aspiré en kérosène acide,

mais c'est seulement dans ma tête dans mes songes comme depuis presque

747 jours et 747 nuits,

le concorde ne volera plus, le boeing se taira-t-il ?

 

Disparaissent les lignes de la piste d'atterrissage à côté de la bande d'arrêt d'urgence

des pentes de ski des pyrénées et les glaciers ont fondu ; Mais leur mémoire est persistante, leurs tentations frustrées.

 

Ma langue a parlé de mon palais illusoire par son fluide ruisseau de sinus.

Une lame a testé le mauvais coton, un couteau a coupé le texte de l'arrêté en cailloux d'argent blanc, par un agent sale et schtroumph

qui ne voulait pas que la schtroumphette soit de la fête, et la suspension chimique d'un végétal

a été cotoyée par un barbiturique de cheval que je n'ai pas accepté comme consolation.

 

Voudrais-je retracer le passé, changer de route, changer de train,

que ne ferais-je la même erreur après tant d'années

de doutes et de déroutes

de précipices en précipices ?

Calmerais-je la cafetière d'alu ?

Ou mettrais-je du sucre dans le lait ?

La sucrette étant dans le secret même sa secrétaire têtue s'est tue,

il n'y aura pas d'égal légal dans le buffet,

et j'attends 7h47.

 

J'ai rendu visible l'invisible je crois

dans quelques heures peut être qu'il grêlera

je me sens faible et honteux,

ce fut-il une vraie dernière fois ?

je rampe sur un chemin dangereux

et je ne compte plus sur mes doigts.

 

Récit peace précipité.

 

F.L

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
pouillésie
Publicité
Archives
Publicité